Les Fondamentaux de la Voile

Cette partie regroupe l'ensemble des documents présentés dans les différents thèmes : Comprendre, Décider, Repérer. Pour retrouver les explications, les introductions spécifiques à chaque thème vous pouvez accéder à chaque partie via le menu en haut de page.

Annexes

ADONNANTE
Changement de direction du vent réel, perçu depuis un voilier en route, qui éloigne le vent apparent de l'axe longitudinal du bateau.

 

ALIGNEMENT
Se dit de l'évolution des lignes de gain au vent respectives d'un groupe de bateaux, qui augmente le gain parcours du bateau sous le vent.
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"APPELS"
Brèves rotations du vent, de faible amplitude, qui présagent d'une variation plus durable et de plus grande amplitude dans la même direction.

 

BACKING
Mot anglais, existant aussi en français : vent qui "revient" (désuet). Rotation du vent, vers la gauche de l'axe du vent précédent.

 

BORD RAPPROCHANT
Pour un même VMG, le bord rapprochant est celui qui permet d'augmenter le gain parcours.
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BUTEE
Axe du vent le plus excentré, mesuré dans une période déterminée, de part et d'autre de l'axe du vent moyen.
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CADRE
Zone en forme de parallélogramme, dont les sommets sont matérialisés par les marques d'une section de parcours (près, vent arrière), à l'intérieur de laquelle toute les routes sont équivalentes en distance, pour un vent donné.
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CISAILLESe dit d'un parcours ou d'un plan d'eau sur lequel, simultanément, l'intensité et la direction du vent peuvent varier suivant l'endroit où on les mesure.

 

COURANT
Déplacement de la masse d'eau par rapport au fond sous l'effet du vent ou des phénomènes hydrologiques. (marées, courants généraux…)

 

CMG
Terme anglais; abréviation de Course Made Good que l'on pourrait traduire par "trajectoire optimisée". Elle renvoie en français à la notion de GAIN PARCOURS.
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EMPILEMENT
Se dit de l'évolution des lignes de gain au vent respectives d'un groupe de bateaux, qui augmente le gain parcours du bateau au vent.
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GAIN AU VENT
Projection orthogonale de la vitesse surface du bateau sur l'axe du vent du moment.

 

GAIN PARCOURS
Projection orthogonale de la vitesse fond du bateau sur l'axe du parcours.

 

LAYLINES
Lignes délimitant les bords du cadre de navigation, au delà desquelles le bateau sera contraint de naviguer avec un moindre VMG, en abbatant au près ou en lofant au portant, pour rejoindre la prochaine marque sur un bord.

 

LIGNE DE GAIN AU VENT
Ligne droite imaginaire, perpendiculaire à l'axe du vent, passant par l'étrave d'un bateau. Deux bateaux sur la même ligne de gain au vent ou gain sous le vent, sont dits "à égalité", à un instant donné.
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POLAIRE
Pour une force de vent donnée, représentation de la vitesse du bateau en fonction de son angle par rapport à l'axe du vent réel.
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REFUS
Changement de direction du vent réel, perçu depuis un voilier en route, qui rapproche le vent apparent de l'axe longitudinal du bateau.

 

REFUS OU ADONNANTE "RELATIF"
Refus ou adonnante, qui ramène le vent du moment vers l'axe du vent moyen, sans le recouper.

 

ROUTE FOND/ROUTE SURFACE
Positions successives occupées par le bateau, envisagées par rapport au fond, ou en référence à la surface de l'eau. En l'absence de courant, route fond et route surface sont confondues.

 

VEERING
Mot anglais, existant aussi en français : vent qui "vire" (désuet). Rotation du vent, vers la droite de l'axe du vent précédent.

 

VMG
Terme anglais; abréviation de "Velocity Made Good" que l'on pourrait traduire par "vitesse optimisée". Elle renvoie en français à la notion de GAIN AU VENT.
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Comprendre
VMG / CMG : Des référentiels différents - Philippe DELHAYE

 

 

 

 

 

 

Facteurs de modification du vent apparent - Représentation graphique

 

 

Rotation de vent et modification du cadre - Représentation graphique

 

 

Objectiver gain et perte - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans un vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Objectiver gain-perte : Lié à amplitude et écart

(pour un angle de remontée de 45°)
 

Amplitude de variation
Gain - Perte en %
Gain - Perte pour écart 100 m
12%
12 m
17%
17 m
10°
25%
25 m
15°
37%
37 m

 

 

Repérer
Introduction sur les repères - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

Sensations - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

REPERES SUR LE BATEAU : Différents types de compas, lire le compas, déduire la route,le vent - Marc LAURENT

 

 

 

 

REPERES SUR LE BATEAU : Deux rôles à bord, l'historien et le Journaliste - Marc LAURENT

 

 

 

 

REPERES SUR LE BATEAU : Utiliser les penons - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

REPERES SUR LE BATEAU : Utiliser la girouette - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

REPERES SUR LA FLOTTE : L'empilement dans l'ado, l'alignement dans le refus - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

REPERES SUR L'ENVIRONNEMENT : Savoir étudier le vent, Naviguer au près - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près " Copyright Octobre 2004

 

Savoir étudier le vent

 

J'étudie le vent et trés rapidement je décide :

- Mode vitesse si vent stable et pression constante sur le plan d'eau

- Mode vent d'autant plus que le vent est instable en direction et en force ou que sa répartition sur le plan d'eau n'est pas homogène.

Si le vent oscille, il faut rechercher :

- Un meilleur cap en tribord et en babord et déterminer l'amplitude des oscillations.

- En déterminer un vent moyen.

- Une correspondance éventuelle entre les renforcements ou les faiblissements et les bascules.

- Une fréquence d'oscillations.

Noter et organiser les priorités

 

> Noter des caps sur le bateau: ne faîtes pas confiance à votre mémoire

> Se créer des repères.

 

Objectif : savoir en permanence si je navigue sur le bord rapprochant

 

 

REPERES SUR L'ENVIRONNEMENT : Mode vent, Mode vitesse

 

Réf / Document Marc BOUET " Mode vent / Mode vitesse " Copyright Octobre 2004

 

Définir chaque jour le mode adapté

 

Si vous arrivez sur la ligne de départ au signal d'attention, oubliez tout ceci et bonne chance ! Vous devez avoir (prendre) du temps pour préparer une régate :

1 - En étudiant la situation à terre avant de partir sur l'eau

2 - En étant parmi les 1ers sur l'eau

Éviter de convoyer vers la ligne: rechercher déjà le maximum d'infos. Sauf conditions locales, il n'est pas absolument indispensable de naviguer sur le parcours. Naviguer sous le vent du parcours peut être plus sûr pour ne pas rater le départ. Naviguer au moins 10 mn sur chaque bord au près.

 

Analyser le vent actuel

 

Moyen principal : naviguer au près en utilisant le compas.

Enregistrer les caps sur chaque bord: existence de caps Maxi et Mini, d'un cap moyen?

Etudier la force du vent: régulier ou risées. Y a-t-il une relation entre les variations de force et de direction?

Définir si possible un cap de vent moyen: classer si possible le vent dans un type reconnu

 

Objectif 1 : repérer les bons angles

 

Naviguer suffisamment longtemps pour partir avec de bons repères :

- Bon cap tribord et babord

- Mauvais cap tribord et babord

- En déduire une amplitude de variation

- Essayer de trouver une fréquence

- Essayer de trouver une association pression-rotation.

Objectif 2 : évaluer la pression

 

- Répartition du vent sur le plan d'eau

- Niveau de différence de pression entre risées et molles

- Déplacement des zones de pression

Objectif 3 : évaluer un % de priorité entre angle et pression

 

Ce pourcentage doit pouvoir évoluer en permanence :

- Si la situation change

- Si on se rapproche de terre par exemple.

- Si on se rapproche de MAV: dernière pression ou bascule définitive.

Au portant : la pression sera d'autant plus importante à prendre en compte, si le bateau est rapide et si le vent de base est faible.

 

REPERES SUR L'ENVIRONNEMENT : Repérer les marques - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

REPERES SUR L'ENVIRONNEMENT : Prendre des repères, mesurer les caps du vent - Philippe PRESTI

 

 

 

 

 

Décider
Mode vent, Mode vitesse - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Mode vent / Mode vitesse " Copyright Octobre 2004

 

Mode vent / Mode vitesse

 

Plus le vent est stable ou la stratégie connue et obligatoire, plus il faudra fonctionner en « mode vitesse » : concentrer 80% de notre énergie sur notre bateau et notre vitesse.

 

Plus le vent sera instable en force et direction, plus il faudra fonctionner en « mode vent » : concentrer 80% de notre énergie sur les variations du vent pour les exploiter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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FONDAMENTAUX TACTIQUES / TYPES DE VENTS - Marc BOUET

 

Tactique Mode vent 

 

FONDAMENTAUX TACTIQUES / TYPES DE VENTS - Philippe PRESTI

 

 

DEPART DANS UN VENT OSCILLANT : Partir dans un vent oscillant - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans le vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Partir dans un vent oscillant

- Être capable de percevoir les bascules jusqu’au départ.

- Être capable de modifier son départ en fonction d’une bascule très tardive (peu avant le départ), ce qui implique souvent une position d’attente centrée.

- Être capable de rester en tribord si vent à droite, de virer très vite si vent à gauche: être ou se mettre sur le bord rapprochant.

- Ne pas sacrifier l’avantage ligne au moment du départ, partir 1/3 favorable moment du départ.

 

DEPART DANS UN VENT OSCILLANT : La ligne de départ - Marc BOUET

 

La ligne de départ 

 

Pres : virer ou continuer ? - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans le vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Après le départ

- Savoir reconnaître si on est sur le bord rapprochant

> Partir sur le bord rapprochant c'est dans un vent oscillant se diriger vers la prochaine bascule (quand le parcours est mouillé dans l'axe du vent moyen).

> Chercher un positionnement qui nous donne le gain sur la prochaine variation de direction du vent.(A gauche des adversaires si rotation gauche attendue, et à droite si rotation droite attendue)

- La 1ère variation du vent doit être un refus :

- Face à un refus, il faut virer vers l'oscillation suivante qui sera à 95% un retour.

 

PORTANT : TIRER OU POUSSER LA BARRE ? Percevoir les possibilités en VMG de son support - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Stage Maubuisson jour 3" Copyright Octobre 2004

 

Percevoir les possibilités en VMG de son support

Plein VA contre grand largue :

- Savoir quand il est meilleur de descendre ou de tirer des bords.

- Savoir quand il y a un plat dans la polaire si on doit naviguer en haut ou en bas de ce plat.

- Capacité technique à naviguer haut ou bas en fonction tactique demandée.

 

PORTANT : TIRER OU POUSSER LA BARRE ? Rôle de l'angle de descente - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Stage Maubuisson jour 3" Copyright Octobre 2004

 

Rôle de l'angle de descente

- Plus je navigue haut, plus je dois utiliser les variations du vent comme au près.

- Plus la direction du vent est variable, plus je dois naviguer haut pour utiliser ces variations.

- Plus le vent est faible et variable en force: plus je dois chercher la PRESSION

 

Concrétiser les gains - Philippe PRESTI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Comprendre
Différents niveaux de représentations - Paul IACHKINE

 

 

 

Repérer
DIFFERENTS COMPAS - COMMENT ÇA MARCHE : Raisonner Cap / Vent - Marc LAURENT

 

 

 

 

DIFFERENTS COMPAS - COMMENT ÇA MARCHE : Proposition d'évolution d'un compas à alidades - Didier BERNARD

 

 

 

 

Répartition des rôles : prise de repères en double - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

Visée du cadre : démo des repères

 

VISER LE CADRE
Les dangers d'une position qui varie...

Position correcte : bassin et membres inférieurs verrouillés, l'équipier se tourne vers l'arrière.

     

Dans cette position, l'addition de l'angle de rotation de la tête avec l'angle de vision permet de voir apparaître en bordure du champ visuel les objets situés approximativement à 90° de l'axe du bateau. Cela, à condition que le bassin et les genoux soient verrouillés. En se retournant vers l'arrière du bateau, on peut déduire que quand la marque au vent apparaît dans le champ visuel, le bateau se trouve sur la layline.

Position aléatoire : bassin et/ou membres inférieurs non verrouillés, l'équipier se tourne vers l'avant : on peut difficilement stabiliser son angle de vision et se projeter par rapport aux laylines.

     

Dans cette position, on évalue la distance qui nous sépare de la bouée, on augmente les risques d'erreurs, sur l'évaluation de notre position par rapport aux laylines.

 

 

Avoir une systématique dans son positionnement, de façon à ne pas perturber la bonne marche du bateau mais surtout d'assimiler le bon angle pour avoir un cadre parfait.

 

Utilisation du compas en équipage - Yingling, Anne LE HELEY

 

 

 

 

REPERER L'ORIENTATION D'UNE LIGNE DE DEPART : Par rapport au vent moyen - Philippe PRESTI

 

 

 

 

REPERER L'ORIENTATION D'UNE LIGNE DE DEPART : Par rapport à l'oscillation en cours

 

 

 

 

REPERER L'ORIENTATION D'UNE LIGNE DE DEPART : Partir dans un vent oscillant - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans le vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Partir dans un vent oscillant

- Être capable de percevoir les bascules jusqu’au départ.

- Être capable de modifier son départ en fonction d’une bascule très tardive (peu avant le départ), ce qui implique souvent une position d’attente centrée.

- Être capable de rester en tribord si vent à droite, de virer très vite si vent à gauche: être ou se mettre sur le bord rapprochant.

- Ne pas sacrifier l’avantage ligne au moment du départ, partir 1/3 favorable moment du départ.

 

REPERER L'ORIENTATION D'UNE LIGNE DE DEPART : La ligne de départ - Marc BOUET

 

 

Utiliser les repères à Terre - Document

 

"Repère départ" : J'ai repéré une balise, dans l'alignement de la bouée de ligne de départ Je suis sous le vent de la ligne, je vois mon amer à gauche de la bouée Je suis au vent de la ligne, je vois mon amer à droite de la bouée.

 

 

 

"Repère à terre" : Sur un bord, l'amer que j'aperçois dans l'axe du bateau, si il reste identique, indique la direction que j'emprunte. Si un nouvel amer apparaît de façon stable dans l'axe du bateau et que le précédent amer apparaît plus au vent, ce peut être le signe d'un refus. Si le précédent amer disparaît sous le vent du bateau, ce peut être le signe d'une adonnante.

 

 

 

 

Décider
Vent Oscillant / Mode Vent : Prendre une décision sous pression - Bertrand DUMORTIER

 

 

 

 

Démarche de construction du projet stratégique - Philippe PRESTI

 

 

 

 

Prise de décision en 470 - Bertrand DUMORTIER

 

 

 

 

Ce que l'on recherche et ce que l'on évite au près - Philippe PRESTI

 

 

 

 

LE DEPART : Orientation de la ligne par rapport au vent moyen - Philippe PRESTI

 

 

 

 

LE DEPART : Hypothèse sur l'orientation de la ligne au moment du départ - Philippe PRESTI

 

 

 

 

LE DEPART : Choix de la position sur la ligne par rapport à l'évolution attendue - Philippe PRESTI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Comprendre
Courant et modification du CMG - Paul IACHKINE

 

 

 

 

Interprétation des traces GPS : Intérêts - Paul IACHKINE

 

 

 

 

Interprétation des traces GPS : Limites - Paul IACHKINE

 

 

 

 

Trois types d'oscillations - Philippe PRESTI

 

 

 

 

Structure du parcours - Philippe PRESTI

 

 

 

 

 

Repérer
Refus : le vent tourne ou le vent faiblit ? - Didier BERNARD

 

 

 

 

Hiérarchiser les indices pression direction - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans le vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Choix pression/bascule : Comment choisir entre une bascule et plus de pression ? Ce tableau est valable d'autant plus que :

- Au portant par rapport au près.

- Sur un bateau rapide par rapport à un bateau lent

Vent plus fort
Bascule
Vent faible
Priorité
Secondaire
Médium
= faire choix
= faire choix
Brise
Secondaire
Priorité

 

 

Chronologie du recueil des repères - Marc BOUET

 

 

 

 

Penons et refus relatifs - Nicolas LEBERRE

 

 

 

 

Utilisation du compas et variation du VMG - Didier BERNARD

 

 

 

 

 

Décider
Complexité et exigences d'adaptation - Marc LAURENT

 

 

 

 

Entre rationalisation et intuition - Christian TARGET

 

Entre rationalisation et intuition
Christian TARGET

 

     A propos des intuitifs et des rationnels, je pense que seuls ceux qui sont des intuitifs dominants arrivent à très haut niveau de façon constante. Ce serait donc, pour moi, une grave erreur de les "formater" vers une dominante rationnelle.

     Un athlète de haut niveau prend l'essentiel de ses décisions sans en avoir conscience et il se rend compte de cette décision (elle accède à sa conscience) seulement dans un second temps quand le cortex pariétal et moteur se met en action. Ce décalage de temps serait d'environ 200 millisecondes (Voir Cerveau et psycho, Pour La Science, du mois d'août 04, p.78 à 83, Lafargue et Sirigu) . Cette décision est prise par le préfrontal qui synthétise toute l'expérience emmagasinée dans le cortex supérieur et limbique (ce dernier pour l'enregistrement des émotions qui seraient les vrais déclencheurs de la réponse motrice adaptée).

     Voilà pourquoi ces athlètes disent qu'ils savent ce qu'il faut faire sans pouvoir le justifier dans l'instant. Cela les amène à un très fort taux de bons choix tactiques et/ou techniques. On note à ce stade que les prises de décision "à chaud", dans toutes les situations d'urgence au contact (départ, bouée, duels, etc.) ne peuvent être prises que de façon intuitive et que c'est précisément cela qui fait souvent la différence à haut niveau, où les valeurs sont nivelées. Mais ce qui vaut à haut niveau vaut forcément à un autre niveau évolué.

     Cela implique bien sûr un long travail préalable pour rationaliser la vision du plan d'eau. Mais pendant l'entraînement cette rationalisation doit toujours être associée, d'une part à des sensations (qui vont devenir le ressenti sur lequel s'appuie TOUS les athlètes de bon niveau) et d'autre part à des émotions qui sont intimement associées aux sensations lors des apprentissages (on n'apprend pas la voile en salle mais surtout sur l'eau ou alors il faut avoir recours à l'imagerie puisque l'image motrice à les mêmes fonctions que l'action correspondante). Ces émotions, disent les chercheurs, sont les vrais déclencheurs de la réponse motrice adaptée : trouver l'émotion, c'est trouver la victoire disent en termes plus compliqués des chercheurs comme Damasio, Ledoux et Berthoz, ce dernier étant un des maîtres sur le sujet de la prise de décision. Ils ajoutent que ce couple émotion-sensations agit de façon implicite dans le déclenchement de la décision adaptée. Et que donc la décision est prise de façon inconsciente, l'athlète n'ayant que "l'unique liberté de refuser" (voir ci-dessus des mêmes auteurs).

     Ce serait sur cette "liberté de refuser" qu'il faudrait travailler, mais avec prudence. Un débutant, qui, on le sait, a déjà des automatismes n'a pas cette liberté. Celle-ci augmente avec la compétence (l'athlète de haut niveau possède cette liberté mais sait ne pas en abuser). Mais l'effet pervers du développement trop marqué de cette "liberté de refuser" tendrait à produire des coureurs qui passeraient plus de temps dans la réflexion que dans l'action (ou simplement trop de temps dans la réflexion). Des coureurs qui pensent qu'ils peuvent gagner parce qu'ils pensent qu'ils peuvent "comprendre" n'iront pas trop loin avec ce seul mode de fonctionnement. Le bateau n'avance vite que lorsque l'on est concentré sur l'action immédiate à venir, c'est-à-dire sur ses sensations, les réglages et un champ perceptif limité. Lorsqu'on passe trop de temps "en rationnel", c'est-à-dire en réflexion, on ne peut pas faire marcher le bateau pendant ce temps. De toutes façon, au contact, ça ne marche pas.

     Il y a bien sûr, un équilibre à trouver entre action et évaluation. Mais, pour moi, c'est la voie de l'intuition qui est la seule à suivre. Le rationnel ne doit être qu'un support, important certes, mais seulement un support qui permettent cette "liberté de refuser". Abuser de cette liberté avec trop de rationnel "formaté", c'est contrer l'intuition et c'est un peu refuser toute son histoire personnelle. Le cerveau réfléchit sans qu'il soit nécessaire de lui en donner l'ordre : c'est ce qui caractérise le haut niveau. C'est aussi, et c'est un autre chapitre, refuser la "fluidité" propre à l'état intuitif qui fait les grandes victoires.

     Cette recherche de l'intuition fait toute la finesse de l'entraînement et fait aussi la qualité de l'entraîneur. Les besoins de l'entraîneur ne sont pas forcément ceux du coureur et si l'entraîneur ne développe pas l'empathie nécessaire pour se mettre à la place du coureur, il sera décalé, parfois gravement décalé ! Un entraîneur, à mon sens, est plus souvent en mode rationnel qu'en mode intuitif. Il lui faut donc être "formaté" rationnel tout en évitant de se projeter sur son athlète.

 

L'émotion dans la prise de décision - Gilles MONIER

 

Concernant le traitement des informations.
" Alors je vire ? Oui mais bon… Qu'est ce que j'ai pensé, vu, senti, regardé ? "

L'émotion peut déclencher des processus de variation du champ attentionnel (qui peuvent être appropriés ou non à la situation). Il peut se passer des phénomènes de " surcharges attentionnelles " qui limitent les capacités d'adaptation du régatier. Certaines informations dites " basiques " ou classiques passeraient à la trappe. Par ailleurs les états positifs du coureur favoriseraient la flexibilité attentionnelle et la mobilisation du régatier. Une hypothèse de travail serait de développer une forme de flexibilité attentionnelle et de passer à des états successifs d'adaptation et d'anticipation.

 

Concernant la prise de décision.
" Mais bon, il faut virer ou continuer alors… "

La décision est émotionnelle, elle est rarement raisonnée au sens strict du terme, elle n'est jamais complètement rationnelle. Outre les éléments d'informations tactiques pris par le coureur sur l'eau en course, l'émotion entre en compte dans la prise de décision. Il en va de même pour la perception des compétences, qui se construit autour de plusieurs facteurs comme :

- les expériences passées dans des configurations analogues…

- les résultats obtenus aux bords précédents…

- le sentiment de vitesse du moment…

- l'état physique du moment...

La perception des compétences par le coureur est de nature à générer des émotions positives ou négatives, elle participe donc pleinement aux décisions dites " intuitives ". Imaginons un régatier qui régate sur un plan d'eau qui ne lui a jamais trop bien réussi et qui régate dans un vent difficile. Qu'il y face référence de façon consciente ou non , on peut considérer que l'impact négatif ou positif des expériences passées aura une conséquence sur son mode décisionnel. La prise de décision n'est pas un acte neutre produit à partir de paramètres extérieurs, l'individu s'y investit avec tout son vécu émotionnel.

 

Le dilemme de l'intuition et de la rationalisation.
" Est ce que je m'en pose, des questions ? "

Il semble que le fonctionnement du compétiteur passe successivement par des phases de rationalisation (dites plus ou moins conscientes) à des phases de réponse intuitive (dites non conscientes). Le passage de l'un à l'autre se situerait autour d'une perception de " forme ". Une forme peut être, par exemple, la reconnaissance d'une évolution de vent déjà constatée, dans des bords précédents ou dans des régates analogues. Celles ci sont mises en lien avec la situation rencontrée sans pour autant que le coureur en ait conscience dans l'action. On peut d'ailleurs penser que " l'énigme " de ce qui a déclenché la décision peut rester entière si elle n'est pas revisitée à posteriori de façon détaillée par le ou les coureurs.
Les conséquences qu'ont pu avoir les prises de décisions anciennes procurent un impact sur les émotions et "engramme", c'est à dire laisse une trace dans la mémoire émotionnelle. De ce point de vue, l'expérience positive ou négative d'événements tactiques passés a un impact sur la prise de décision dans l'instant. Pour l'individu toute la problématique est dans la façon d'interpréter ces souvenirs et dans la capacité à se servir de son expérience de façon constructive.
A partir d'une situation de régate ou la décision tactique a eu une conséquence favorable sur la performance, les régatiers ou l'entraîneur peuvent chercher à rationaliser la décision. " Pourquoi vous avez viré, alors que ça adonnait ? ". La question " a quoi cela t'a fait penser ? " serait sans doute plus appropriée…

 

La capacité de créativité en régate.
" Et si je faisais ça… "

Il semble que les compétiteurs experts aient une capacité créatrice. On entend par " créatif " les capacités d'un individu à sortir du cadre des réponses habituellement admises, pour trouver une nouvelle forme de réponse. Cette capacité créatrice repose sur expérience solide qui permet par le croisement des schémas rencontrés, de trouver une forme de réponse adaptée dans un temps court

 

L'imagerie comme outil pour acquérir de l'expérience en tactique.
" voyons un peu comment j'ai réagi dans ce moment où j'ai fait la différence, et qui reste comme un super souvenir... "

Utiliser l'imagerie pour entretenir et affiner ses expériences tactiques. Nous nous rappelons tous, de très bonnes expériences de régate, inscrites dans notre mémoire au point que l'ont pourrait raconter en détail certaines de nos décisions. Les bons coups tactiques peuvent être visualisés à partir des repères pris dans l'action, des sensations qui y étaient associées, des informations qui étaient partagées avec son équipier. Avant la régate, il semblerait intéressant de visualiser le type de vent, de se préparer mentalement aux configurations du plan d'eau et visualiser, par exemple, les schémas tactiques, y associer une stratégie de comportement et de centration à adopter sur le bateau (repères pris dans les oscillations, sur les concurrents, sur la conduite du bateau).

 

Virer au refus pas si simple - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans le vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Bonne analyse et bon choix face à ce refus est une clé du succès en régate :

- Si analyse est que la variation va s'amplifier: il faut s'enfoncer dans le refus

- Si analyse est qu'elle n'est que temporaire, il faut virer.

 

Refus et retour au vent moyen - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans le vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Le refus relatif: avec une forte amplitude de variation, on peut percevoir un fort refus et être seulement sur un vent moyen.

 

Choix sur un vent moyen :

- plus on est centré, plus il faut attendre le refus maximum.

- plus on est près d'une layline, plus il faut virer et se recentrer.

 

Choix de la bascule - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Naviguer au près dans le vent oscillant " Copyright Octobre 2004

 

Choix pression/bascule

Comment choisir entre une bascule et plus de pression ? Ce tableau est valable d'autant plus au portant par rapport au près, ainsi que sur un bateau rapide par rapport à un bateau lent.

 

Vent plus fort
Bascule
Vent faible
Priorité
Secondaire
Médium
= faire choix
= faire choix
Brise
Secondaire
Priorité

 

 

Choix de la bascule - Didier BERNARD

 

 

 

 

Anticiper aux marques - Marc BOUET

 

Réf / Document Marc BOUET " Préparation Stage Maubuisson 2004 / J3 " Copyright Octobre 2004

 

- Localiser le vent à gauche ou à droite pour décider de partir sur le bon bord (rapprochant) à MAV

- Savoir gérer la dernière bascule à MSV :

> Marque : jouer l’intérieur au détriment vent = passer derrière

> Porte : essayer de choisir le meilleur côté pour début près

 

Au départ : cas de l'oscillation gauche - Philippe PRESTI

 

 

 

 

Attaquer se défendre au près - Philippe PRESTI

 

 

 

 

Gerer les risées au largue - Philippe PRESTI

 

 

 

 

Le vent arrière - Philippe PRESTI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Comprendre
Questionnaire représentations - Marc Bouet

 

Objectif 1: Evaluer le niveau de représentation mentale des routes suivies sur l'eau - TEST ECRIT

 

Question 1

Le vent est à l'ouest. Le parcours et la ligne de départ orientés pour un vent au sud ouest. Peux tu dessiner le parcours, la ligne de départ, le vent, indiquer les caps en relèvement (0° à 360°) et tracer la route que tu souhaiterais faire pour atteindre la marque au vent?

 

Question 2

Le vent est à l'ouest, la ligne de départ et le parcours sont bien orientés. Au milieu du bord de près, le vent tourne de 45° à droite. Peux tu tracer la meilleure route pour atteindre la marque au vent? Peux tu aussi en tracer une très mauvaise?

 

Question 3

Tu pars pour un bord de près de 15 minutes. La ligne de départ est orientée est-ouest. La marque au vent est au nord (0°). Au départ le vent est au 10°. Après 1/3 du près, le vent passe au 340°. Aux 2/3 du près le vent revient au 10°. Peux tu tracer la meilleure route pour atteindre la marque au vent? Peux tu aussi tracer une très mauvaise route?

 

Question 4

Tu viens de passer la marque au vent. Le vent est faible (6 nœuds) mais a été stable en direction sur le bord de près. A la ½ du vent arrière, le vent tourne à droite de 20°. Peux tu tracer la route la plus rapide pour arriver à la marque sous le vent?

 

Question 5

Tu viens de passer la marque au vent. La marque sous le vent est au sud (180°). Le vent est au 10° et faible (6 nœuds environ). Après 1/3 du vent arrière, le vent passe au 340°. Aux 2/3 du vent arrière le vent revient au 10°. Peux tu tracer la meilleure route pour atteindre la marque sous le vent? Peux tu aussi tracer une très mauvaise route?

 

Deux exploitations de traces GPS - Paul IACHKINE

 

 

 

 

Objectiver les gains et les pertes - Philippe PRESTI

 

Il ne suffit pas de comprendre pour savoir faire, néanmoins ce travail constitue une base de discussion avec les coureurs, dans la perspective d'objectiver par la suite les choix de trajectoires, réalisées à l'entraînement ou en régate. Acquérir ces connaissances de manière ludique n'est pas une gageure !

 

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- On matérialise l'axe du parcours à l'aide de deux objets simulant les bouées sous le vent et au vent.

- A la bouée au vent on fixe un bout qui représente l'axe du vent réel.

- On fait bouger le bout tendu autour de son point fixe sur la bouée au vent pour simuler les rotations de vent en fonction d'un scénario pré-établi.

- A l'aide d'une grande équerre, on matérialise la vitesse surface des bateaux en bâbord et en tribord.

Consignes et organisation : On utilise des objets (maquettes, chaussures…) ou les coureurs eux mêmes si l'espace est important, pour simuler la position des bateaux. Ainsi on peut matérialiser les gains et les pertes instantanés sur l'axe du parcours dans une bascule de vent. On peut également leur demander de faire des choix de trajectoires en fonction du scénario des oscillations que déroule le maître du jeu. Ainsi on mesure leur capacité à anticiper sur les gains possible.

 

 

 

Repérer
Priorité pour les minimes en double - Benjamin THOMAS

 

 

 

 

Travail avec bouée invisible - David LANIER

 

 

 

 

Réaliser la route la plus courte - Didier BERNARD

 

 

 

 

 

Décider
Analyser les choix de l'équipage en temps réel : Proposition de mise en place

 

 

 

 

Enregistrement direct communication en double

 

 

 

 

Vidéo embarquée avec communication en double

 

 

 

 

Identifier les modes de décision de l'équipage - Benjamin THOMAS

 

COMMENTAIRES Benjamin THOMAS

 

Plutôt que de baser l'apprentissage ou la formation sur l'apport de solutions et de principes tactiques aux coureurs, l'idée est de partir de l'équipage pour faire émerger son mode de fonctionnement. Il s'agit de comprendre qui ils sont afin de percevoir comment ils entrent en relation avec le domaine tactique. L'idée est de s'intéresser à " l'activité " des régatiers en tentant avec eux de réaliser une " analyse de leur pratique ".

 

On peut ainsi mettre en évidence le fait qu'il existe un écart entre les connaissances tactiques, que possèdent les coureurs, et la production tactique qu'ils mettent concrètement en place sur l'eau pendant une manche.

 

Ce qui déclenche une décision à bord n'est pas toujours issu d'un critère pertinent tel qu'ils le conçoivent théoriquement.

 

Pour commencer la formation, il semble plus judicieux de partir du fonctionnement coopératif de l'équipage.

- Pour parler " tactique/stratégie ", mieux vaut probablement traiter du " comment font-ils pour prendre une décision à 2 ? ", " comment font-ils pour s'associer et tactiquer ? ", " quelle place, ou quel rôle occupe chacun des deux à bords ? ", " quelles sont les compétences de l'un et de l'autre ? ",… etc.

- Ce travail doit permettre d'aider l'équipage à construire des schémas tactiques adaptés, en prenant en compte les représentations de chacun des équipiers.

La démarche que nous adoptons passe par :

1] Effectuer un travail individualisé sur l'eau et à terre. Ce qui implique d'avoir un nombre limité de coureurs (problème difficile à résoudre lorsque l'on travaille sur les séries jeunes).

2] Mettre en place des stratégies pour recueillir ce que disent et se disent les équipiers sur l'eau (temps d'échange sur l'eau, enregistrement des conversations à bord).

3] On peut également mettre en place des discussions en groupe pour échanger sur les fonctionnements des équipages, afin d'ouvrir les yeux de certains sur leur propre pratique.

Nous envisageons 3 phases :

 

1/ la prise de conscience :

- Faire prendre conscience aux régatiers qu'ils possèdent leur propre système de représentations

- Essayer de délimiter un peu ce système avec eux.

- Leur faire comprendre qu'il existe un écart entre ce qu'ils pensent devoir faire/ce qu'ils pensent faire/et ce qu'ils font.

2/ La construction :

- Les aider à se construire leur propre fonctionnement tactique à deux, et les amener à utiliser les ressources des deux.

- Il serait bon d'ailleurs d'en profiter pour faire passer des notions de cohésion et d'entraide.

3/ La reconstruction possible :

- Si leur système de représentation pose problème pour accéder aux différents concepts tactiques, l'entraîneur devra s'y intéresser d'avantage.

- Dans un premier temps, il partira de ces représentations (" faire avec ").

- Puis dans un deuxième temps, il tentera de les " transformer " de manière approprié (" aller contre ").

Ces pistes de travail devraient nous aider à ce que les coureurs accèdent sainement au domaine tactique, et éviter tous les blocages ou tous les obstacles à la compréhension. Une fois que les principes et les repères sont assimilés, les coureurs devraient avoir un système de représentation capable d'organiser et de ré agencer ces données et fonctionnements tactiques. Si les bases sont saines, les coureurs peuvent à priori adapter par la suite, un " modèle " qu'ils insèreront dans leur système de représentation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Article de revue - Tactiques & Météo. Bascules et vagues de vent.
BERNOT Jean-Yves Cahiers de régates , 01/2004, pp 3-8, 6 p
Article de revue - Tactique et météorologie. Jouer avec les rafales.
BERNOT Jean-Yves
Cahiers de régates , 10/2003, pp 3-7, 5 p
Ouvrage - Vent et régate : les stratégies.
BERNOT Jean-Yves
F.F.V. , Chiron, 1994
Naviguer au près dans un vent oscillant.
GOUT Christian
Cahiers de régates , 11/12/2003
Performance racing tactis.
GLADSTONE Bill
North Sails , 2000
France Haute Performance : un itinéraire cohérent de recherche sur les coureurs et leur environnement.
GOUARD Philippe
memento technique F.F.V. , 1990
Les nouvelles stratégies en voile.
Gouard Philippe
1999 éd. Chiron
La régate, tactique et stratégie.
RAVON Didier, DUMARD Christian F.F.V. , 1999
Article de revue - Tactique et strategie (2) Savoir décrypter les oscillations du vent.
Référence PACE Bertrand/RAVON Didier
Référence Grand voile Référence 11/1989
La décision
Alain BERTHOZ
Edition Odile JACOB (Sciences) 2003

 

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